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Le Jardin d'Émerveille avant le Jardin d'Émerveille
Avant d’être installé sur le lieu où il se trouve aujourd’hui, le Jardin d’Émerveille a démarré son histoire à la ferme des amis, sur un terrain voisin. Ça n’était pas grand-chose au début mais déjà plein d’envies, d’ambitions et de rêves se baladaient dans ma tête. C’est donc à cette époque là, un peu après une formation en maraîchage bio, suivie à Brens, que j’ai commencé à faire pousser des plantes, à construire des serres et à créer des jardins…
Étant situé sur la ferme des amis, qui pratiquait le woofing (pour en savoir plus sur le woofing cliquez ici), j’ai pu à cette époque aussi, découvrir ce qu’était cette pratique et rencontrer quelques woofeurs venus d’un peu partout dans le monde. J’y ai pris goût et j’ai donc décidé que quand je serai lancé, moi aussi j’accueillerai des woofeurs.
Mon premier dome à la ferme des amis
Pendant cette période, j’en ai profité aussi pour bouger un peu dans ma région afin de rencontrer des personnes et des lieux inspirants… C’est à ce moment là que j’ai rencontré Bernard et Annie-Jeanne Bertrand puis découvert le «Jardin des Sortilèges». Ces personnages et ce merveilleux jardin se trouvent à Sengouagnet, près d’Aspet, au pied du mont Cagire dans les Pyrénées. J’y ai découvert des gens passionnés vivant de leurs passions, un jardin botanique magnifique mêlant poésie, expérimentation et production. Ils accueillaient sur ce lieu des enfants, des étudiants, des adultes, des écoles ou des scientifiques et étaient toujours ravis de partager leur savoir avec le plus grand nombre et avec une infinie générosité. Je voue une grande reconnaissance à Bernard et Annie-Jeanne, ainsi qu’à leurs enfants et à toutes les personnes que j’ai rencontrées là-bas, et c’est entre autre à ce moment là que mon projet a commencé à prendre une forme plus précise dans ma tête...
Le mont Cagire face au Jardin des Sortilèges
… à cette époque là, Léonore, la propriétaire de la ferme des amis, me propose un terrain situé à peine à 300 mètres de la ferme, sur lequel je pourrai m’installer plus durablement. Après la petite déception par rapport au fait de déménager… et oui, un jardin ça ne se déplace pas comme ça, je vois toutes les opportunités que cette nouvelle situation pourra m’offrir et donc, je me lance dans l’aventure et recommence tout à zéro… ou presque !
Arrivée sur le nouveau terrain qui à l'époque n'était qu'une simple prairie...
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2009 Le Jardin d'Émerveille à ses débuts
Ça y est, l’aventure (re)commence pour de bon, on est en 2009, c’est le printemps et je suis plein d’idées, d’énergie et j'ai même un peu d’argent (je viens de toucher un tout petit héritage) pour créer mon lieu comme je le rêve.
Je signe un commodat (prêt de terrain à titre gratuit) avec Léonore, j’achète une serre, un motoculteur, et fait construire une petite cabane sur le terrain pour y faire un local de stockage et même une petite cuisine et puis c’est parti ! Je lance les premières cultures et démarre mes premiers projets plein d’ambitions.
Un de mes premiers marchés
Mes premiers investissements : la serre, le motoculteur et la cabane.
Premières tentatives de productions de légumes.
Bilan de cette première année assez... catastrophique.
Une sécheresse, qui m’a surpris à l’époque mais qui au final s’est révélée être assez habituelle dans ma région, m’a fait perdre la plupart de mes cultures en plus de me coûter une fortune en eau que j’ai mis plus de deux ans à payer. En plus de ça, n’étant pas du tout connu à cette époque, les stages et ateliers que j’avais prévus n’ont eu aucun succès et j’ai dû en annuler la plupart. Seules les productions de plantes pour les marchés ont assez bien fonctionné mais ces rentrées d’argent n’ont duré que de avril à juin… pas de quoi assurer un revenu.
Assez difficile donc, l’hiver glacial (-20°C et quelques plantes perdues) ne m’a pas beaucoup aidé mais le printemps est finalement arrivé et la motivation avec…
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2010 à 2012, aménagements et animation...
Les années qui ont suivi ont aussi été pleines d’apprentissages et de richesses.
Le jardin s’aménage petit à petit, des butes sont montées un peu partout, pas toujours au bon endroit ni dans le bon sens mais bon, il paraît que c’est comme ça qu’on apprend ! Des mares sont creusées, des arbres sont plantés et des zones sauvages sont définies à différents endroits dans le jardin… le lieu commence doucement à prendre allure.
La cité des insectes à ses débuts
La mare
Le premier jardin médicinal du Jardin d'Émerveille
Les ateliers et les balades que j’organise commencent doucement à avoir du succès, j’en annule beaucoup moins et je commence doucement à être reconnu..
En 2012, j’accueille aussi pour la première fois au jardin des écoles de la région et propose mes premières animations nature à des petits groupes d’enfants !
Un des premiers groupes d'enfants au jardin
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2013, herboristerie et animations
En plus des ventes de plants qui continuent, les activités et les productions du jardin se diversifient.
Cloé, une ancienne woofeuse, ensuite devenue une amie, passionnée d’herboristerie décide de s’installer avec moi. Les productions du jardin d'Émerveille se développent et cette année là, on peut trouver sur le stand, en plus des sirops, gelées, des huiles et des bougies de massage, des savons, des crèmes et autres cosmétiques, le tout préparé avec des plantes produites au jardin ou glanées dans ses environs.
Cloé l'herboriste et ses productions
Cette année là, on participe aussi aux TAP (Temps d’Activité Périscolaire) mis en place pour la première fois dans l’école de Vaour. On propose pour ces ateliers des activités jardin et découverte nature et j’y prends tellement goût que je décide d’organiser pour l’année suivante des journées nature et jardin complètes et d’y accueillir les écoles de la région.
1er TAP à l'école de Vaour
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2014, des enfants... beaucoup d'enfants.
Une belle année test en ce qui concerne l’accueil de groupes au jardin, les démarches ont bien fonctionné et quelques écoles d’Albi et de Montauban viennent passer la journée au jardin d'Émerveille. Tout le monde est ravi et s’amuse bien, nous avons prévu de belles activités, un grand jeu jardin, du land-art… bref tout se passe bien. Seul petit souci au tableau, ils sont 50 ! Je ne m’occupe donc plus d’un groupe d’enfants mais plutôt d’un groupe d’animateurs que j’ai formés qui eux, s’occupent des enfants. Je n’ai donc plus suffisamment ce contact qui me plaisait tant et je dois plutôt surveiller, contrôler que tout se passe bien.
Après ces petites aventures, qui cela dit étaient tout de même passionnantes, je décide de me restreindre à de plus petits groupes, et c’est aussi à ce moment que germe l’idée de créer un club nature qui permettra d’accueillir plus régulièrement les enfants des environs…
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2015, Logann et Coline
Logann
Coline
C’est donc, comme prévu, à ce moment là que commence la magique aventure du «club nature du Jardin d'Émerveille» de nombreux enfants de la région viennent participer au lancement de cette belle aventure.
Une année riche et remplie de beaux souvenirs. Encore une fois, de nombreux aménagements ont été réalisés au jardin, toujours aidés par les amis et les woofeurs qui sont souvent venus prêter main forte et c’est ce printemps là que je rencontre Coline et Logann, qui vont beaucoup apporter à ce projet.
Nous, les woofeurs...
... la spirale d'aromatiques et sa mare.
Le Club Nature du Jardin d'Émerveille
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2016, l'association !
Le printemps revient chargé une fois de plus de beaux projets. Le Jardin d'Émerveille qui, jusque là, n'était administrativement qu’une exploitation agricole, va voir une nouvelle entité apparaître. Coline et Logann, après une année d’expériences au jardin d'Émerveille et sur d’autres lieux décident de continuer et même d’approfondir l’expérience, et donc, on crée l'association "Le Jardin d'Émerveille". Elle aura pour but d’expérimenter et de promouvoir la permaculture, l’agroécologie, et nous permettra donc d’organiser des stages, des ateliers et de nombreux événements sur le jardin… une nouvelle aventure démarre.
La parution au journal officiel des association
Et toujours de nouveaux aménagements, le design évolue et prend une forme de plus en plus efficiente, le club nature nous fait vivre des expériences magnifiques…
Enfin, c’est aussi cette année que nous commençons à faire des chroniques pour CFM, une radio locale, et des vidéos, une page YouTube est créée pour le jardin et c’est encore le début d’une nouvelle aventure...
La toute nouvelle phyto-épuration
Tressage de la haie d'osier autour de la cuisine
Les nouvelles zones de culture
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2017 / 2018, ça prend de l'ampleur.
Le projet commence à prendre une belle ampleur, les événements organisés attirent de plus en plus de monde grâce à une équipe de plus en plus nombreuse. Le jardin et ses aménagements prennent toujours plus d’ampleur et pour continuer sur cette lancée et partager toujours plus largement, je commence aussi, par le biais de l’association, à donner des cours de permaculture gratuits une fois par mois aux adhérents qui sont de plus en plus nombreux (environ une centaine fin 2018)
Notre aventure de Youtubeurs continue elle aussi (et oui, ça aussi c’est un nouveau mot que j’apprends et une nouvelle casquette que je porte… je suis un Youtubeur :) ). En plus de la page Facebook qui nous fait connaître, en l’espace de 2 ans le nombre de personnes qui nous suivent passe d’environ 500 à plus de 20.000 aujourd’hui, la page YouTube commence elle aussi à prendre sa réputation.
Au delà du succès et de l’intérêt certain que ça apporte au jardin, aujourd’hui, tous les stages organisés au jardin affichent généralement «complet», les vidéos me permettent surtout de partager encore plus largement mes passion et mes pratiques.
Les journées portes ouvertes, les cours, les stages...
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… Et après ?
Écrire toutes ces lignes me fait voir le chemin parcouru et je ne peux m’empêcher d’être reconnaissant envers toutes ces personnes qui m’ont jusqu’à aujourd’hui aidé à construire et faire vivre ce projet. Tellement de choses ont été accomplies que je n’ose même pas imaginer ce que ce lieu pourrait devenir de plus… Bon, en fait, si ! J’ai quand même quelques idées.
Une chose en particulier me plaît dans le fait de créer, de développer un tel projet, c’est la liberté d’expression, de création que cela apporte, et donc la possibilité d’adapter, d’expérimenter diverses choses, de garder ce qui marche, ce qui plaît, qui fait vibrer et de supprimer ce qui ne marche pas, et de continuer à avancer en s’orientant toujours vers la lumière telle une plante qui cherche à fleurir… waouh... peut-être que je vais aussi me mettre à la poésie…
Donc, avec un peu de recul aujourd’hui, voilà ce que je peux dire du point auquel je me trouve maintenant :
Ce qui me plaît :
Explorer la vie sauvage, les plantes, les champignons, les insectes et autres animaux… bref, la nature et toutes ces formes de vie qui me passionnent toujours plus et m’aident à aimer ce monde et ses imperfections…
Expérimenter toujours plus la permaculture, l’agroécologie, l’agroforesterie, l’humanisme et la vie en général...
Et enfin, partager, transmettre, enseigner, aider les humains à comprendre la nature et ses capacités de production, de résilience et d’enchantement.